Le Neubourg, ville-étoile
Création d’une « Ceinture verte » de vergers, maraîchage et élevage très proche de la ville afin de nourrir l’étoile du Neubourg et sa couronne au plus proche. Exemples de Pau et Limoges qui mettent en place ce principe via une SCIC (Société civile d’intérêt collectif).
Conservation des grands axes majeurs afin de servir de voies d’export régional/national vers Rouen et Évreux. Les silos, ateliers, abattoirs, moulins, laiteries, scieries seront implantés le long de ces derniers.
Répartir les services dans les villages intermédiaires.
Créer une centralité, donner un rôle fédérateur au Neubourg, notamment comme pôle commercial et économique du plateau.
Développer le tourisme et mettre en valeur le patrimoine local, les axes des nombreux châteaux, le bâti vernaculaire.
Le plateau céréalier, une nappe à secouer
Sol propice à la culture de céréales, au maraîchage et aux arbres fruitiers et topographie plate donc cela restera un paysage d’openfield. Néanmoins il est possible et souhaitable de varier les cultures, formes et surfaces pour casser cette ambiance trop homogène et lisse.
Cultures de plantes comme le lin ou le chanvre, dont les possibilités de valorisation sont multiples, donc installation d’ateliers de tissage et de transformation.
Boisements épars conservés en futaie irrégulière/taillis afin de favoriser leur rôle tampon et abriter la faune sauvage.
Les mares qui sont éparpillées sur la partie sud du plateau devront être protégées par un rayon d’inaction agricole de 100 m, sauf en cas d’abreuvement pour le bétail.
La fin du règne de la voiture entraînera la fin des aires d’attraction de Rouen et Évreux, ainsi les mobilités devenant majoritaires, la localité sera considérée dans un rayon de 0 à 10 km. Les anciens chemins autrefois pédestres, aujourd’hui empruntés par les tracteurs et machines agricoles, retrouveront leur usage original sans gêner l’activité des paysans.
La fin de la mondialisation excessive empêche l’approvisionnement en soja donc les éleveurs devront consacrer une partie plus grande de la surface de leur exploitation pour nourrir leurs bêtes.
Les boisements, entre refuge et ressource
Création de zones tampons autour des berges et dans les boisements de fond de vallée.
Gestion forestière à but commercial, conversion des boisements sur les plateaux en futaie régulière de haut jet pour en exploiter du bois d’œuvre. Pour les boisements dans les pentes, étant plus difficile à débarder et de moins bonne qualité, le bois extrait sera valorisé en bois de chauffage ou bois énergie.
Là où la pente est la plus douce, les boisements de piètre qualité seront défrichés pour y laisser paître des vaches, chevaux, moutons.