Au cœur de la pittoresque campagne bretonne, un trésor historique se dresse discrètement le long du Scorff depuis l’aube de l’année 1776.
La propriété, bordée d’arbres centenaires tel un écrin de verdure, est scindée en deux parties par le bief alimentant autrefois en eau la roue du moulin. La maison est orientée plein Sud tandis que le moulin est orienté Sud-Ouest. Sa longue façade est un appui évident pour y créer un axe formateur dans l’aménagement du jardin, de même que sa porte au linteau plein cintre en pierre d’une réelle beauté. Pour accéder à la cour en venant du parking situé au-dessus des habitations, il nous faut descendre un petit escalier en pierres, permettant d’instaurer comme un sas transitoire et rentrer dans cet univers intime tourné vers l’eau et la verdure. Un petit muret de soutènement en pierres prend place à équidistance entre le moulin, la maison et le bief, comme un espace à part vers où tout converge. L’eau du bief retrouve celle du Scorff au pied d’un chêne pédonculé aux longues branches, dans une atmosphère paisible et champêtre.
De l’autre côté, telle une île bordée entourée de la rivière et du bief s’étend une grande pelouse bordée de jeunes frênes, accessible par un petit pont en pierres.
Mon projet se décline en 3 zones : la cour champêtre et soignée, le bief effervescent et le verger bucolique...
